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La circulation de véhicules autonomes a déjà commencé, mais avant que le transport autonome fasse partie de notre quotidien, il reste tout de même de nombreux aspects à approfondir. Des expérimentations à l’exploitation, comment le monde du transport public prépare-t-il l’arrivée du transport urbain autonome ?

 

Des expérimentations déjà bien avancées

 

Depuis la première expérimentation en 2016 sur zone publique, au sein du quartier Confluence à Lyon, conduite par KÉOLIS, les navettes autonomes ont parcouru un long chemin. Ces premiers essais en ont amené d’autres et rapidement, tous les grands opérateurs ont lancé des expérimentations chacun de leur côté. Dans un premier temps avec des circuits à vide et ensuite avec des voyageurs. On a pu voir des essais en zone industrielle, en campus, dans des stations de ski, et de manière plus générale, en milieu urbain et rural, bref, un peu partout.

Les premiers essais ont été décevants, mais parmi les 120 expérimentations réalisées en France, certaines ont amené des résultats plutôt prometteurs. 

Ces avancées ont favorisé un assouplissement du cadre réglementaire autour de la conduite autonome. Fin 2019, la loi d’orientation des mobilités (LOM) a autorisé la circulation de véhicules autonomes sans opérateur pour 2021, et la possibilité d’intégrer des passagers dès 2022, si les nouvelles expérimentations sont concluantes.

 

De la navette autonome au bus autonome

 

Bien que prometteuse, la navette autonome trouve ses limites dans une capacité limitée à 16 passagers et à une faible vitesse de 15 km/h en moyenne.

Les constructeurs de ces navettes ont déjà commencé à travailler sur l’augmentation de la vitesse, néanmoins, leur capacité de passagers ne pourra être augmentée. Il sera donc difficile pour les exploitants de les intégrer dans les principales lignes urbaines des réseaux. Celles-ci sont plus destinées à effectuer des trajets de dernier kilomètre. 

Les nombreux essais avec ces navettes autonomes auront aussi permis de faciliter l’arrivée des bus autonomes. Des constructeurs ont déjà effectué des expérimentations avec des autobus de 12 mètres qui se sont avérés plutôt réussis. Si ces bus ont été annoncés opérationnels pour 2025 par certains acteurs de la mobilité, Patricia VILLOSLADA, Vice-Présidente de la division systèmes autonomes de Transdev reste vigilante,“Il faut rester prudent avec ces dates, surtout après les déconvenues récentes dans le véhicule autonome. Mais j'ai bon espoir qu'un véhicule plus grand qu'une navette existe avant 2025(...)”. 

source : interview journal du net

Le constructeur KARSAN valide cet optimisme depuis début 2021 !

 

ATAK électrique Autonome : un midi bus autonome qui révolutionne le transport urbain

 

Le transport en commun urbain en route vers la conduite autonomeExtrait vidéo : https://vimeo.com/566554890

 

Le constructeur turc KARSAN et la société de plateformes logicielles ADASTEC Corp. n’ont pas attendu 2025 pour sortir le 1er midi bus autonome en Europe et aux Etats-Unis.

Le 25 février 2021 était inauguré l’ATAK électrique autonome lors d’une conférence vidéo que vous pouvez retrouver en cliquant sur le lien suivant : Lancement ATAK électrique autonome

 

Le transport en commun urbain en route vers la conduite autonomeMidibus ATAK Electrique KARSAN

 

Doté d’une technologie autonome de niveau 4, avec une vitesse de 35 km/h en mode autonome et la capacité d'accueillir jusqu'à 52 passagers, ATAK électrique autonome va permettre au transport en commun urbain autonome de passer à l’étape supérieure. 

ATAK électrique autonome est déjà en exploitation au sein du parc industriel de l'entreprise roumaine BSCI à Ploiesti et circule en toute sécurité sans contrôle humain. 

 

Déjà disponible à l’achat, retrouvez pour plus de renseignements rendez-vous sur notre site internet.

 

Les avantages du transport en commun urbain autonome

 

S’il y a autant d’attentes autour du transport en commun autonome, c’est que celui-ci est synonyme de nombreuses opportunités.

Des avantages financiers : Le coût du personnel, c'est-à-dire, le conducteur de l’autobus représente un coût important pour les exploitants et les villes. Sans besoin de conducteur à bord, les bus autonomes peuvent aussi être mis en service plus fréquemment, notamment en pleine nuit ou encore les dimanches et jours fériés, sans augmentation de la masse salariale.

Des avantages logistiques : Alors que l’offre de mobilité ne cesse d’augmenter, la pénurie de conducteurs reste une problématique du transport public, que les bus autonomes pourraient bien résoudre. 

Plus de sécurité : L’erreur humaine occasionne la plupart des accidents de la route.  L’intelligence artificielle réduit ce risque : pas de manque de concentration, pas de fatigue, la conduite complètement autonome se focalise à 100% sur la circulation grâce à ces nombreux capteurs.

 

 

Malgré cette fiabilité prouvée, c’est bien la confiance en l’intelligence artificielle et notamment en un bus sans conducteur qui reste à résoudre. La démocratisation des bus autonomes passera en grande partie par la confiance que nous lui accorderons. Sommes-nous prêts à faire confiance à la conduite autonome ?